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Jayavarman VII

Jayavarman VII

85.00

Jayavarman VII

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Disponibilité :En stock
SKU
1010911

Taille: 13cm x 13cm

Poids: 1,9kg

Cette tête ne représente non pas un Bouddha mais le souverain khmer Jayavarman VII. Cette tête a été réalisée par un artisan de Bali auquel Mes Indes Galantes avait apporté une tête provenant directement du Cambodge afin d'en faire des copies. Un des portraits les plus connus du roi se trouve au MNAAG de Paris (Musée Guimet).

Cette tête, bien que dépourvue d’insignes de royauté et de toute parure, est celle d’un souverain : Jayavarman VII. Le roi est représenté à l’âge mûr, le visage un peu empâté, et méditant humblement, les yeux baissés. Ses lèvres affichent un léger sourire. Cette sculpture appartient au style du Bayon (fin XIIe-début XIIIe siècle), pour lequel les sculpteurs abandonnent le canon idéal de jeunesse et de beauté des époques antérieures car ils le considèrent comme trop impersonnel. L’idée est de représenter le roi non plus comme une sorte de divinité qui n’aurait aucun lien avec les Hommes mais bien d’essayer d’en offrir un portrait. Ils adoptent alors un style plus naturaliste, terrestre et humain, au modelé sensible, s’inspirant parfois de la physionomie du roi ou de ses contemporains, d’où l’idée qu’on est en face d’une sorte de « portrait ». Ces œuvres sont en général dotées d’une grande expressivité, bien que pleines de retenue, traduisant par la dévotion et la sérénité de l’âme, la grandeur royale. Plusieurs statues identifiées comme des portraits sont connues, le souverain y apparaît à des âges différents, assis, rendant hommage au Buddha en baissant la tête.

Il faut rappeler que Jayavarman VII adopte le bouddhisme Mahâyâna comme religion d’Etat. Ce changement implique de nouvelles recherches iconographiques et esthétiques, et trouve son expression majeure dans des programmes architecturaux démesurés. L’art devient ainsi le vecteur d’un bouddhisme proprement cambodgien dans lequel le roi incarne la plus exemplaire dévotion. De courte durée, cette période brillante trouve son terme dans la résurgence du shivaïsme dès le milieu du XIIIe siècle.