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L’artisanat népalais est, et ce depuis des siècles, surtout exécuté par une des ethnies principales de la vallée de Katmandu : les Newars. Ces newars sont réputés depuis très longtemps pour être d’exceptionnels artisans et certains artistes ont même voyagé jusqu’en Chine ou au Tibet afin d’y apporter leur savoir-faire. C’est le cas par exemple d’Anigo, au XIIIème siècle, qui voyagea jusqu’à la cour des Yuan, empereurs chinois d’origine mongole, afin de réaliser des statues en bronze. Ici ces masques sont le résultat de ces siècles de tradition newari.
Généralement exécuté dans des bois ou dans du carton, ces masques sont très proches de l’esthétique qu’on peut trouver en Inde, avec notamment des couleurs éclatantes ou des yeux globuleux. L’iconographie elle aussi est en majorité inspirée des mythes indiens mais le Népal a su synthétiser tous les apports indiens, bouddhistes et hindouistes, afin de créer à la fois une religion et un art qui lui sont propres.
Les Citipati étaient un couple d’ascètes méditant près d’un cimetière. Dans leur état profond de méditation, ils ne se rendirent pas compte qu’un voleur s’était glissé derrière eux. Le voleur les décapita et jeta leur corps dans la boue, ce qui les amena à atteindre la prochaine étape des pratiques ascétiques, c’est-à-dire que leur esprit s’éleva et atteignit un niveau de connaissance supérieur. Furieux de cet acte, les Citipati jurèrent de se venger de ce voleur, depuis ils sont devenus les pires ennemis des voleurs et des autres criminels et règnent sur les cimetières sous forme d’un couple de squelettes.
Accrocher ce masque chez soi permet de se protéger d’une mort violente et des vols.